• Dans ce roman, Anne Wiazemsky revisite son passé, et notamment ses relations avec son père, de nationalité russe.

    Dans son adolescence, elle a fréquenté la propriété de son grand’père, François Mauriac, qui était déjà un monstre sacré de la littérature française.

    A la mort de sa mère, elle découvre, avec son frère, le testament de leur père, dans lequel celui-ci invitait ses proches à remettre à une dame inconnue, son ex-maîtresse, divers objets auxquels il tenait.

    La dame habitait à Genève et Anne décida de faire le voyage pour la rencontrer. La rencontre fut empreinte d’émotion, à laquelle se rattache la chanson d’Edith Piaf « l’hymne à l’amour ».

    Ce roman concentre l’attachement de l’auteur à la figure du père, qui conserva un air de mystère que seule la visite de sa fille à son ex-maîtresse permit de dévoiler.

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  • En 1943, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, un asile d’aliénés situé à Saint-Alban, en Lozère, servit de refuge à un groupe d’individus très différents. Il  y eut tout d’abord Denise Glaser, jeune résistante qui vint y chercher un lieu où elle pût se cacher. Bientôt, le poète Paul Eluard et sa compagne vinrent la rejoindre.

    Cet asile sera un lieu privilégié pour ces créateurs d’une nouvelle forme d’art, qui côtoyaient les personnes déséquilibrées, en quête de guérison.

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  • Ce récit relate minutieusement les événements qui ont précédé l’ « Anschluss », c’est-à-dire le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne, sous la pression de Hitler et ses acolytes, dont le plus pressant fut Goering, aux prémisses de la Deuxième Guerre Mondiale, sans que le Chancelier d’Autriche, Schuschnigg, pût opposer une quelconque résistance à l’annexion de son pays.

    L’auteur montre que Hitler était soutenu par tous les grands groupes industriels de l’Allemagne, alors que les autres Etats européens, au premier rang desquels figuraient la France et le Royaume Uni, se sont cantonnés dans un attentisme anxieux.

    Cet ouvrage rappelle la faiblesse de ces pseudo-puissances à l’heure de prendre leurs responsabilités.

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  • Cet ouvrage est un objet littéraire d’un genre particulier : il met en scène deux individus qui ont largement contribué à faire avancer la connaissance. L’un est le mathématicien Carl Friedrich Gauss, qui s’est intéressé à toutes les branches des mathématiques et a élaboré la courbe de répartition connue comme « courbe de Gauss ».

    L’autre personnage majeur du livre est l’explorateur Alexander von Humboldt, qui décida d’entreprendre un long voyage en Amérique latine, descendant l’Orénoque et escaladant les plus hautes montagnes connues à l’époque, dans les Andes. Au cours de son périple, il est accompagné par un jeune Français nommé Aimé Bonpland, avec lequel les relations ne sont pas toujours des plus cordiales.

    In fine, les deux chercheurs, le mathématicien et le géographe, se rencontrent au bout de leurs parcours respectifs.

    Il s’agît d’un livre très instructif pour les lecteurs curieux et intéressés par les découvertes scientifiques.

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  • Ce roman repose sur le thème de la rencontre fortuite. Dans un hôtel, une femme voit entrer dans le hall « un jeune étranger aux yeux bleus cheveux noirs ». Le jeune homme se rapproche de la femme qu’il avait perdue. Heureux de l’avoir retrouvée, il se désespère déjà d’avoir à la perdre. Un homme présent dans le hall de l’hôtel observe les mouvements du couple.

    Le roman se poursuit en un chassé-croisé où les personnages se rencontrent, puis se perdent. L’homme du hall se lamente également de l’impossibilité apparente de rester en relation avec la femme qui l’attire. Il la retrouve néanmoins et lui propose de venir le rejoindre dans sa chambre, en lui promettant de ne pas la toucher. Cette rencontre nocturne se renouvelle chaque nuit. Tous deux expriment leurs difficultés existentielles, sans se résoudre à une liaison solide et durable.

    En fait, l’homme mûr ressent une plus forte attirance pour le jeune homme que pour la femme, qui vient néanmoins le rejoindre assidument.

    Le roman s’achève sur ce chassé-croisé sans but et sans dénouement, dans les lamentations d’un amour impossible entre les différents protagonistes.

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