• Shining est le surnom attribué au jeune Danny, le fils de Jack et Wendy, un couple d’Américains dont les relations sont tendues.

    La particularité de Danny est de posséder un don de voyance.

    Ainsi, au centre des nombreuses disputes de ses parents, il sait comment les événements peuvent évoluer, ce qui ne l’empêche pas de subir les sévices d’un père violent.

    Ses parents ont choisi d’aller occuper la garde d’un grand hôtel des montagnes du Colorado, après que son père eut été révoqué de son poste de professeur.

    Dans l’hôtel pris dans la neige une bonne partie de l’année, les relations entre les parents se tendent de plus en plus, rendant la situation de Danny extrêmement précaire. Il bénéficie néanmoins des secours d’un adulte qui possède plus ou moins le même don que lui.

    Le roman balance ainsi entre l’horreur, l’angoisse et les intempéries extrêmes qui frappent la région, avant de s’achever dans le drame.

    Le côté exacerbé des relations décrites dans le roman ne doit pas cacher une grande maîtrise de l’auteur dans sa narration.

    Il s’agît au final d’une histoire tendue d’un bout à l’autre, de façon à bousculer le confort du lecteur.

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  • Ce roman de Le Clézio place le lecteur face à la misère qui peut sévir dans les pays d’Afrique du nord. La jeune Laïla a subi les pires sévices dans son enfance, avant d’être vendue à une dame âgée, Lalla Asma, qui sera toute sa famille, hormis la fille de celle-ci, qui cherche à la maltraiter.

    Après de longues années dans cette situation précaire, Laïla quitte le Maroc avec une amie et parvient à traverser la Méditerranée vers la France où elle connaît aussi les difficultés des immigrées clandestines. Ses aventures ne finiront pas à Paris. Animée d’une forte détermination, elle poursuivra ses voyages et côtoiera de nombreuses personnes qui lui apporteront soit de l’aide, - pas toujours désintéressée, soit de nouveaux sévices.

    Il s’agît en résumé d’une belle leçon de courage et d’une démonstration détaillée de la condition des émigrés originaires du tiers-monde.

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  • Nous avions rendez-vous le 3 juillet à la gare de Montroc le Planet. Deux guides appelèrent chacun les membres de leur groupe, puis chaque groupe partit. J’étais dans le premier groupe. A partir du village du Tour nous empruntâmes un sentier qui montait vers la montagne des Posettes pour atteindre le col de Balme, à la frontière entre la France et la Suisse. En cours de chemin, notre premier repas eut lieu face à la chaîne du Mont Blanc, sur un replat.

    Du col de Balme, nous descendîmes le long du glacier du Trient pour rejoindre le village du même nom, où nous devions dormir dans un gîte où tout notre groupe de dix randonneurs était réuni dans un dortoir plutôt exigu et sans éclairage.

    Le lendemain, nous remontâmes le long du glacier du Trient, avant d’atteindre un pierrier très impressionnant à travers lequel nous avons accédé à la Fenêtre d’Arpette à 2700 mètres d’altitude, après une montée assez escarpée.

    Le tour du Mont-Blanc


     

    Nous fûmes donc d’autant plus surpris lorsque nous fûmes rejoints à la dite Fenêtre par un couple qui portait un bébé : cela paraissait tellement incongru ! Après avoir déjeuné, nous sommes descendus sur l’autre versant, à travers pierriers et champs de neige, vers un sentier qui nous conduisit à Champex, toujours en Suisse, où un gîte nettement plus confortable que le précédent nous attendait.

    Le matin suivant, un minibus nous emmena vers le village de la Foully, à partir duquel nous sommes montés vers le col Ferret (2540m), à la frontière avec l’Italie, d’où nous avions de superbes vues sur les sommets environnants.

    Le tour du Mont-Blanc

     


     

    Puis nous sommes descendus dans le Val Ferret italien, sous les contreforts de l’envers du Mont Blanc et nous nous sommes approchés de l’extrémité du glacier du Pré du Bar.

    Le quatrième jour, nous sommes montés au refuge Bonatti, avant de traverser les hameaux de Séchéron et Armina, puis de poursuivre notre chemin sur un long sentier en balcon d’où nous avons pu admirer tous les superbes paysages des sommets avant de descendre vers Courmayeur en Italie et gagner notre gîte, qui était le plus confortable de tout le parcours.

    Le lendemain, la randonnée se poursuivit sur le balcon sud du Mont Blanc d’où nous pouvions apercevoir la langue du glacier du Miage et de son lac glaciaire.

    Le tour du Mont-Blanc

    Puis nous sommes montés au col de la Seigne, à la frontière franco-italienne avant de descendre vers les Grands Mottets, le plus vaste refuge où nous avons dormi.

    Le sixième jour nous conduisit au col des Fours, le point culminant de notre randonnée, à 2714m.

    Le tour du Mont-Blanc

     

     

    Le tour du Mont-Blanc

     

     

    Le tour du Mont-Blanc

     

     

    La descente s’effectua par le col du Bonhomme, puis par l’ancienne voie romaine au fond de la vallée. Un minibus nous transporta alors aux Contamines-Montjoie, où nous avons dormi dans un petit hôtel.

    Le dernier jour, nous sommes montés jusqu’au glacier de Bionnassay en passant par le col du Tricot. A proximité du glacier, il fallait traverser un petit pont suspendu, en lattes de bois, passage légèrement vertigineux au dessus du torrent.

     

    Le tour du Mont-Blanc

     

    De ce point, la vue sur la vallée de Chamonix est très impressionnante. La fin de la journée nous vit descendre vers le village des Houches, terme de notre randonnée, où nous nous sommes séparés.

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