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    Ce roman, qui met aux prises Charlemagne Persant, fils de paysans, avec tout son entourage, a un côté balzacien. Le moteur de cette histoire est la volonté de puissance du personnage central qui, par le choix de son grand-père, a reçu à sa naissance ce prénom impérial.

     

    Charlemagne Persant, lorsqu’il atteint la maturité, met toute son énergie à devenir entrepreneur. Il devint alors particulièrement dur avec tout son entourage, n’hésitant pas à écraser tous ceux qui envisageraient de se mettre en travers de son chemin. Ses entreprises prospèrent rapidement, mais sa totale absence de bienveillance fait naître des haines à son encontre au sein même de sa propre famille.

     

    Seule une liaison avec une prostituée noire l’humanise quelque peu, sans réussir à arrêter la vindicte de sa parentèle, qui souffre de subir ses mauvais traitements.

     

    Il s’agît au final d’un roman très fort, qui ne cherche en rien à atténuer la violence des relations familiales.

     

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