• Le Livre de la guérison – Avicenne

    Dans son Livre de la guérison, Avicenne, de son vrai nom Ibn Sina, né en 980 et mort en 1037, grand penseur universel d’origine persane, évoque des questions de métaphysique.

    Il distingue, près de neuf cents ans avant Sartre, l’essence d’une chose de son existence. Cette distinction lui a été inspirée par les réflexions d’Aristote sur la connaissance. Pour ce dernier en effet, si l’on souhaite connaître une chose, il est nécessaire de se demander « si c’est et ce que c’est. »

    Par cette démarche, Avicenne entend distinguer que « la nature de toute chose qui lui est propre est autre que l’existence, qui est synonyme d’affirmation. »

    Cependant, Avicenne reconnaît qu’une chose, ce sur quoi on porte une énonciation, peut néanmoins ne pas exister absolument. En effet, il est possible qu’une chose soit établie dans l’esprit et n’existe pas dans les choses extérieures. »

    Partant de cette réflexion, Avicenne affirme dans son Livre des directives et des remarques, que les jugements moraux sont des propositions acceptées par tous, et non des principes élaborés par la raison.

     

    Tout ce cheminement de la pensée montre qu’Avicenne, en plus de sa lecture de Platon et d’Aristote, s’appuyait sur sa pratique de médecin pour élaborer sa réflexion philosophique propre.  

     

     

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :