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Le tour du Mont-Blanc
Nous avions rendez-vous le 3 juillet à la gare de Montroc le Planet. Deux guides appelèrent chacun les membres de leur groupe, puis chaque groupe partit. J’étais dans le premier groupe. A partir du village du Tour nous empruntâmes un sentier qui montait vers la montagne des Posettes pour atteindre le col de Balme, à la frontière entre la France et la Suisse. En cours de chemin, notre premier repas eut lieu face à la chaîne du Mont Blanc, sur un replat.
Du col de Balme, nous descendîmes le long du glacier du Trient pour rejoindre le village du même nom, où nous devions dormir dans un gîte où tout notre groupe de dix randonneurs était réuni dans un dortoir plutôt exigu et sans éclairage.
Le lendemain, nous remontâmes le long du glacier du Trient, avant d’atteindre un pierrier très impressionnant à travers lequel nous avons accédé à la Fenêtre d’Arpette à 2700 mètres d’altitude, après une montée assez escarpée.
Nous fûmes donc d’autant plus surpris lorsque nous fûmes rejoints à la dite Fenêtre par un couple qui portait un bébé : cela paraissait tellement incongru ! Après avoir déjeuné, nous sommes descendus sur l’autre versant, à travers pierriers et champs de neige, vers un sentier qui nous conduisit à Champex, toujours en Suisse, où un gîte nettement plus confortable que le précédent nous attendait.
Le matin suivant, un minibus nous emmena vers le village de la Foully, à partir duquel nous sommes montés vers le col Ferret (2540m), à la frontière avec l’Italie, d’où nous avions de superbes vues sur les sommets environnants.
Puis nous sommes descendus dans le Val Ferret italien, sous les contreforts de l’envers du Mont Blanc et nous nous sommes approchés de l’extrémité du glacier du Pré du Bar.
Le quatrième jour, nous sommes montés au refuge Bonatti, avant de traverser les hameaux de Séchéron et Armina, puis de poursuivre notre chemin sur un long sentier en balcon d’où nous avons pu admirer tous les superbes paysages des sommets avant de descendre vers Courmayeur en Italie et gagner notre gîte, qui était le plus confortable de tout le parcours.
Le lendemain, la randonnée se poursuivit sur le balcon sud du Mont Blanc d’où nous pouvions apercevoir la langue du glacier du Miage et de son lac glaciaire.
Puis nous sommes montés au col de la Seigne, à la frontière franco-italienne avant de descendre vers les Grands Mottets, le plus vaste refuge où nous avons dormi.
Le sixième jour nous conduisit au col des Fours, le point culminant de notre randonnée, à 2714m.
La descente s’effectua par le col du Bonhomme, puis par l’ancienne voie romaine au fond de la vallée. Un minibus nous transporta alors aux Contamines-Montjoie, où nous avons dormi dans un petit hôtel.
Le dernier jour, nous sommes montés jusqu’au glacier de Bionnassay en passant par le col du Tricot. A proximité du glacier, il fallait traverser un petit pont suspendu, en lattes de bois, passage légèrement vertigineux au dessus du torrent.
De ce point, la vue sur la vallée de Chamonix est très impressionnante. La fin de la journée nous vit descendre vers le village des Houches, terme de notre randonnée, où nous nous sommes séparés.
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Commentaires
2Jean PaulVendredi 5 Août 2016 à 11:03Nous avons beaucoup entendu parlé de la "fenêtre d'Arpette" par mon frère et sa femme qui ont fait également ce tour du Mont Blanc
Avec le sac à dos bien rempli, un passage difficile parait-il ?
A bientôt
Jean Paul
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Vendredi 5 Août 2016 à 17:30
Bonjour Jean Paul,
Effectivement, c'est un passage un peu difficile, mais cela reste accessible avec un entraînement suffisant.
Abientôt,
Jean
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bravo pour la performance autrment impressionnante que les collinettes de la "petite suisse" sénonaise !! avec la neige en plus !!
A quand le tour du Tibet ?
amitiés
anouk
Bonjour Anouk, merci de ton commentaire. Bien sûr le Mont Blanc n'est pas comparables aux collines sénonaises, mais j'aime bien les deux.
Amitiés,
Jean