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    Ce roman, qui met aux prises Charlemagne Persant, fils de paysans, avec tout son entourage, a un côté balzacien. Le moteur de cette histoire est la volonté de puissance du personnage central qui, par le choix de son grand-père, a reçu à sa naissance ce prénom impérial.

     

    Charlemagne Persant, lorsqu’il atteint la maturité, met toute son énergie à devenir entrepreneur. Il devint alors particulièrement dur avec tout son entourage, n’hésitant pas à écraser tous ceux qui envisageraient de se mettre en travers de son chemin. Ses entreprises prospèrent rapidement, mais sa totale absence de bienveillance fait naître des haines à son encontre au sein même de sa propre famille.

     

    Seule une liaison avec une prostituée noire l’humanise quelque peu, sans réussir à arrêter la vindicte de sa parentèle, qui souffre de subir ses mauvais traitements.

     

    Il s’agît au final d’un roman très fort, qui ne cherche en rien à atténuer la violence des relations familiales.

     

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  • L’essai de Gustave Le Bon fut publié en 1895, ce qui ne l’empêche nullement de rester parfaitement pertinent de nos jours.

    Gustave Le Bon a minutieusement analysé le comportement des foules sur un plan historique, en se basant sur des événements majeurs comme la Révolution française, par exemple. Cependant, il a constaté que le lieu et le temps historiques n’apportent guère de différences au comportement des foules. Celles-ci agissent toujours par impulsivité et mimétisme, en s’appuyant couramment sur les propos tenus par un seul individu au sein de la foule, d’autant plus facilement que l’individu envisage de s’en prendre à une personne particulière, par ailleurs inconnue de la foule. Gustave Le Bon note que ce cas se rencontra lors des grandes crises, comme la Révolution Française.

    Autrement, la foule agît par conformisme, impulsivité et sentiments. Plus un mot d’ordre crié dans une foule est simpliste, plus la foule est apte à y adhérer, sans aucun souci des conséquences que son application entraînera.

    Cet essai a eu une influence considérable dans le domaine des sciences sociales, et il est devenu irremplaçable pour tous les chercheurs, historiens ou sociologues, qui abordent ces questions.

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  • La première moitié du XVIIème siècle a été marquée pour les Pays-Bas par la naissance d’une nouvelle nation. Il s’agît des débuts du siècle d’or hollandais : de Gouden Eeuw en néerlandais.

    Au XVIème siècle, les Pays-Bas, alors appelés Provinces-Unies, étaient occupés par l’Espagne. Un soulèvement général est alors né, ce qui a perturbé l’approvisionnement du pays, du fait de la fermeture de leurs ports d’approvisionnement. Les Néerlandais sont donc obligés d’aller chercher les épices en orient et fondent à cet effet la compagnie des Indes orientales.

    Parallèlement à cette évolution politique, les Pays-Bas sont alors devenus l’un des grands foyers artistiques d’Europe. Un grand nombre de peintres ont produit une œuvre considérable, Johannes Vermeer étant considéré comme le plus emblématique d’entre eux. Sa Vue de Delft présente des similitudes avec la peinture de Rembrandt, dont la Ronde de nuit est l’une des œuvres les plus connues.

     

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    A la même époque,  Pieter Bruegel l'ancien expose la folie humaine dans le tableau intitulé Margot la folle.

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    Ainsi, toute cette période est-elle remarquable par le renouveau d’un pays qui fut longtemps occupé et colonisé par l’envahisseur espagnol. Une foison d’artistes sut montrer avec le plus grand talent la vie quotidienne du peuple, ainsi que certaines des grandes tragédies du siècle.

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  • Tolstoï, au début des années 1850, a effectué un séjour dans le Caucase. Il accompagnait son frère, qui était lieutenant d’artillerie. Les Cosaques, cavaliers russes, avaient pour mission de pacifier les populations du Caucase, et en particulier les Tchétchènes, déjà à cette époque réfractaires à la domination russe.

    Tolstoï a profité de cette expérience pour écrire un roman où l’on voit son héros, Olénine, loger chez l’habitant dans le Caucase et tomber amoureux de la fille de la famille, Marion. Seulement, il a un rival nommé Lucas, et la lutte entre les deux hommes pour la conquête de la belle est serrée.

    En dehors de cette anecdote, qui constitue l’essentiel de l’action du roman, Tolstoï présente un tableau d’une grande richesse des mœurs des habitants du Caucase, de leurs techniques guerrières, et de très belles descriptions de la région et du mode de vie de  ses habitants.

     

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  • Hrabal, dans ce roman, s’adresse à une jeune fille en un long monologue où il étale toute sa vie, sans ordre et sans retenue. Ses nombreuses aventures amoureuses sont exposées dans les termes les plus crus, ses activités professionnelles aussi, et il ressort de ce texte une grande drôlerie, souvent couplée à une forme de vulgarité très assumée. C’est drôle et loufoque d’un bout à l’autre, selon l’habitude de Hrabal, mais plus encore que dans ses autres romans, ou son autobiographie intitulée Les Noces dans la maison.

    A la fin de la lecture, reste une impression de grand défoulement burlesque, sous une forme très littéraire.

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