• Sibylle, une femme séparée de son mari, veut éviter à son fils adolescent de tomber dans la dépression. Pour ce faire, elle décide de l’emmener effectuer une longue randonnée à cheval dans les montagnes du Kirghizistan. Le fils, Samuel, en échec scolaire, ne sachant que faire pour sortir de son apathie, se laisse entraîner par sa mère. Ils se lancent tous les deux dans cette aventure, sans bien en mesurer la nature.

    Ils vont alors traverser des paysages somptueux mais peu hospitaliers, frayant sur des sentiers de haute montagne à pic, risquant à tout moment la chute au fond du ravin. Cette épreuve permet à la mère et au fils de resserrer leur relation de façon inattendue et de se sentir mutuellement responsables l’un de l’autre. Ils subissent la fatigue du voyage et même un accident qui frappe la mère, poussant le fils à prendre ses responsabilités et à secourir sa mère avec laquelle sa relation jusque-là était si froide.

    Samuel en vient même à rentrer en relation avec son père, disparu depuis longtemps, qui interviendra lui aussi pour sortir son ex-épouse et son fils des difficultés dans lesquelles ils se sont placés.

    Ainsi ce beau roman est-il placé sous le signe de l’aventure, en même temps que de l’amour filial et de la réconciliation.

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  • Le tour du Canigou

    Notre groupe se constitua à la gare de Perpignan – le centre du monde selon Salvador Dali. Nous étions seize. Le guide arriva et nous conduisit vers un bus qui devait nous emmener à Arles-sur-Tech. Là, un minibus nous prit en charge et nous permit d’arriver à Lamanère, ancien prieuré construit sur les premières hauteurs des Pyrénées, où nous passâmes notre première nuit, après une montée vers le point culminant du site.

    Le tour du Canigou

    De là nous gagnâmes Serralongue où coule un ruisseau sous un antique petit pont. Le lendemain, notre marche se poursuivit vers les Prats-de-Mollo-la-Preste, abordant les hauteurs par un sentier au milieu de la forêt. Nous commençâmes à apercevoir les sommets de la chaine au travers d’une végétation luxuriante qui fit place à une herbe rase parsemée de petits rochers à Py. Le lendemain, il fallut traverser un torrent sur des pierres à Casteil, dans la vallée  de Cady, agrémentée de plusieurs petits lacs, avant d’aborder la montée vers le Canigou. Le sentier était assez raide et disparut lorsque nous abordâmes le pic rocheux, que nous escaladâmes sans grande difficulté, la roche présentant des anfractuosités en forme de marches sur toute sa hauteur. Depuis le sommet, la vue est admirable sur les montagnes et la Méditerranée.

     

    Le tour du Canigou

     

    Ce fut une grande satisfaction pour l’ensemble du groupe, et surtout pour ceux qui étaient gagnés par la crainte en arrivant au pied de la montagne. La descente commença tranquillement et s’interrompit à deux reprises dans deux petits refuges non gardés, où il fut même possible d’allumer un feu. En revanche, la dernière partie du parcours fut assez difficile en raison du déclenchement d’un violent orage, accompagné de la chute de grêle, qui inondait le sentier et rendait notre marche périlleuse par la foudre qui atteignait les rochers autour de notre groupe. Ce fut un moment de forte tension.

    Heureusement, notre arrivée au gîte de Batère permit à tout le groupe de se sécher et de se reposer avant le dîner.

    Le dernier jour, nous descendîmes vers Arles sur Tech à travers la forêt, avant de profiter d’une calme nuit à l’hôtel.

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