• De Pont-sur-Yonne à Provins

    Un beau matin d’été nous avons enfourché nos vélos à Pont-sur-Yonne et avons promptement passé le pont vers la rive droite de l’Yonne pour emprunter la petite route de Michery. Nous souhaitions résolument éviter la route de Bray-sur-Seine, trop fréquentée, ce qui nous obligea, derrière Michery, à rouler au-dessus de l’autoroute et de la ligne TGV en direction de Sergines. Il nous fallut donc monter la côte vers le sommet de la ville et poursuivre notre route vers Compigny, obliquer à gauche par la rue des étangs en direction de Montigny-le-Guédier, avant d’entamer la descente vers Bray. Dans la fraîcheur de la matinée, ces montées et descentes successives ne nous perturbaient pas trop.

     

    Arrivés à Bray, après avoir traversé sa vaste zone industrielle, nous nous installâmes dans le beau parc au bord de la Seine pour avaler notre pique nique, bien abrités du soleil par les immenses platanes qui bordent le fleuve. En face de nous, sur l’autre rive, s’étendait la vaste zone humide de la Bassée, et tout en mangeant nous regardions passer les nombreux chalands sur l’eau calme.

     

    L’après-midi notre itinéraire se poursuivit d’abord à plat, toujours vers le nord, en traversant la pointe de la Bassée par la petite route qui conduit au village d’Everly. Au début, les arbres qui bordent la route maintenaient une bienveillante fraîcheur mais, passé le village, la route de Gouaix était sous le soleil. Après un bref repos à la sortie de ce gros village, nous dûmes affronter la bonne côte qui ne faiblit quasiment pas jusqu’à Provins, que nous abordâmes par les hauteurs, avant de descendre dans la ville basse.

     

    Là il nous fallut encore monter vers la vieille ville perchée sur une colline pour trouver un hôtel à notre convenance.

     

    Les deux jours suivants, consacrés à parcourir les ruelles, admirer les remparts, visiter la tour César et la Grange aux Dîmes, flâner dans la roseraie, déambuler dans les souterrains mystérieux, me rappelèrent mon enfance, lorsque mes parents nous emmenèrent à Provins, chez des amis qui habitaient dans la ville basse, avec leur fille de quinze ans que je trouvais très belle, mais qui ne s’intéressait pas à moi.

     

    J’ai conservé le souvenir du vertige que m’avait causé le tour en haut des remparts, alors. Aujourd’hui ceux-ci ne sont accessibles que sur une faible portion, à côté de la porte Saint Jean.

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    A lire aussi :  En hiver à Pont-sur-Yonne

     

    ainsi que :     Le blog de asepa environnement

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