• Tolstoï, au début des années 1850, a effectué un séjour dans le Caucase. Il accompagnait son frère, qui était lieutenant d’artillerie. Les Cosaques, cavaliers russes, avaient pour mission de pacifier les populations du Caucase, et en particulier les Tchétchènes, déjà à cette époque réfractaires à la domination russe.

    Tolstoï a profité de cette expérience pour écrire un roman où l’on voit son héros, Olénine, loger chez l’habitant dans le Caucase et tomber amoureux de la fille de la famille, Marion. Seulement, il a un rival nommé Lucas, et la lutte entre les deux hommes pour la conquête de la belle est serrée.

    En dehors de cette anecdote, qui constitue l’essentiel de l’action du roman, Tolstoï présente un tableau d’une grande richesse des mœurs des habitants du Caucase, de leurs techniques guerrières, et de très belles descriptions de la région et du mode de vie de  ses habitants.

     

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  • Hrabal, dans ce roman, s’adresse à une jeune fille en un long monologue où il étale toute sa vie, sans ordre et sans retenue. Ses nombreuses aventures amoureuses sont exposées dans les termes les plus crus, ses activités professionnelles aussi, et il ressort de ce texte une grande drôlerie, souvent couplée à une forme de vulgarité très assumée. C’est drôle et loufoque d’un bout à l’autre, selon l’habitude de Hrabal, mais plus encore que dans ses autres romans, ou son autobiographie intitulée Les Noces dans la maison.

    A la fin de la lecture, reste une impression de grand défoulement burlesque, sous une forme très littéraire.

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  • En villégiature à l’embouchure de la Seine, la narratrice et son compagnon observent les installations du port du Havre.

    Dan un café du petit port où ils séjournent, ils côtoient un couple d’Anglais. La narratrice prend l’habitude de nommer l’homme Le Captain, avec lequel quelques paroles sont échangées, alors que la compagne du Captain reste mutique.

    La narratrice se renseigne sur cet étrange ménage, dont le mariage fut retardé par la famille de la jeune femme, après quoi celle-ci fit une fausse couche et vécut après la célébration du mariage en traversées innombrables sur les océans.

    Dans sa jeunesse, la jeune femme avait écrit des poèmes, qu’elle oublia quelque peu après son mariage, sans savoir que son père les avait fait publier.

    Ces poèmes provoquèrent une incompréhension avec son époux, qui n’en comprenait pas la signification.

    Longtemps après son mariage, elle rencontra un jeune gardien qui tomba amoureux en faisant sa connaissance. A son mari, elle raconta les souvenirs funestes de son enfance, la peur que lui procura la rencontre de Coréens sur le port, et l’incapacité d’écrire qui l’avait gagnée au cours de sa vie de traversées maritimes.

    Au total, il s’agit d’un beau roman doux amer, qui met en évidence les frustrations d’une jeune femme et l’incompréhension de son mari.

     

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